À l’occasion du CHU HealthTech Connexion Day, Sherley BROTHIER, Chief Product & Technology Officer (CPTO), revient sur une idée simple : l’innovation n’a de valeur que si elle se fonde sur les besoins réel de l’hôpital. Il explique comment Softway Medical conçoit ses solutions avec les équipes de terrain, pour réduire la charge quotidienne, fiabiliser l’information et fluidifier les parcours — dans une logique durable, au service de l’usage réel.
Pourquoi soutenir le CHU HealthTech Connexion Day cette année ?
Le CHU HealthTech Connexion Day est un rendez-vous où l’innovation se confronte au réel : les organisations, les usages et les contraintes quotidiennes de l’hôpital. Notre rôle est de rester à hauteur du terrain, d’écouter et d’industrialiser ce qui améliore réellement la pratique médicale.
Cet événement permet de dépasser le discours technologique pour revenir à l’essentiel : libérer du temps aux équipes soignantes, simplifier les parcours et fiabiliser les données.
C’est la ligne que nous suivons depuis toujours : moins de concepts, plus d’impact — une innovation pragmatique, co-construite avec les professionnels.
Comment contribuez-vous aux enjeux de souveraineté, durabilité et attractivité ?
Nous contribuons d’abord en adressant les enjeux réglementaires au bon niveau.
Notre DPI Hopital Manager a été le premier référencé Ségur V2 : nous avons traité ce sujet comme une priorité stratégique, en allant au-delà du cadre pour intégrer des fonctionnalités issues des usages réels.
Cette dynamique se poursuit au sein de notre LAB Innovation, où nous co-construisons et testons rapidement les solutions avec les établissements partenaires. La synthèse clinique générée par IA, développée avec le GHICL, en est une illustration : elle accélère la lecture des dossiers complexes et structure une donnée enfin exploitable. Nos solutions ont la capacité à rendre l’hôpital plus habitable — numériquement, organisationnellement, humainement. C’est cette durabilité que nous soutenons : moins de charge cognitive, moins de friction, des flux maîtrisés pour redonner de la place au soin.
Comment vous engagez-vous concrètement dans la souveraineté numérique européenne en santé ?
Le souci de souveraineté structure notre action depuis nos débuts.
Nous opérons depuis la France, avec des équipes françaises, sur nos infrastructures certifiées et auditées, avec un modèle d’hébergement que nous avons été parmi les premiers à proposer.
Aller en Europe ne signifie pas s’éloigner de la France : c’est comprendre d’autres systèmes de santé, anticiper les réglementations futures, importer les meilleures pratiques et, en retour, mieux servir les professionnels français.
